Un site web éco-responsable
Dans le milieu du développement web, l’impact écologique d’un site web est un facteur encore trop rarement pris en compte. Pourtant, un site web éco-conçu a de nombreux atouts, en plus de son aspect écologique.
Je vous propose des sites web éco-conçus et durables. Mais qu’est-ce que cela signifie ? Est-ce un argument de vente fallacieux dont le seul but est d’abuser de votre naïveté et de vos bonnes intentions ?
Je vous propose, dans cet article, une explication détaillée et concrète.
Comment un site web peut-il être éco-conçu et durable ?
Avant de rentrer dans le vif du sujet, voyons d’abord le fonctionnement général d’un site web.
Fonctionnement d’un site web
Il y a deux acteurs dans l’histoire : le client, c’est-à-dire votre navigateur web (Firefox, Chrome…) et le serveur.
Le serveur est un ordinateur connecté à internet 24 heures sur 24 et hébergeant tous les fichiers nécessaires au bon fonctionnement du site.
Lorsque vous allez sur un site web, en suivant un lien ou en entrant un nom de domaine dans votre navigateur, votre demande est acheminée jusqu’au serveur hébergeant le site. Voici ce qu’il se passe dans l’ordre :
- Le serveur génère la page web demandée – ce qui est un processus plus ou moins complexe selon comment a été conçu le site web –, puis l’envoie au client.
- Le client reçoit la page web (en langage HTML), et l’analyse. Pour son bon fonctionnement, cette page web nécessite d’autres fichiers (parfois plusieurs dizaines) pour être affichée correctement :
- le ou les fichier(s) contenant les informations de mise en page – appelé fichier de styles ou fichier CSS
- les images et vidéos présentes sur la page
- les fichiers de polices de caractères si cette police n’est pas présente sur votre ordinateur
- les fichiers JavaScript contenant des instructions destinées à être exécutée par votre navigateur depuis la page affichée
- Pour chacun de ces fichiers, le client fait une nouvelle requête au serveur, puis le serveur lui répond en envoyant le fichier demandé.
- Enfin, lorsque le client a tous les fichiers nécessaires, il exécute les fichiers Javascript, analyse les fichiers de styles et met en forme votre page web pour la faire apparaître telle que vous la voyez dans votre navigateur.
Impact environnemental d’un site web
Soyons clair : tous les sites web ont un impact environnemental non nul. Ils nécessitent un serveur. Il faut donc les matières premières et l’énergie pour fabriquer le serveur, et l’énergie pour le maintenir actif 24 heures sur 24.
Il faut également de l’énergie pour maintenir actif tout le système permettant d’acheminer les requêtes du client vers le serveur, et les réponses du serveur au client.
N’oublions pas non plus l’étape de création du site : quelle que soit la manière dont le site a été créé, il a nécessité en amont un certain travail qui lui aussi a un impact écologique.
L’idée est donc de minimiser cet impact au maximum. Mais comment ? De nombreuses pistes existent. Je ne vais pas ici rentrer dans les détails techniques, mais juste présenter les facteurs sur lesquels on peut jouer :
- simplifier le processus de création
- limiter la taille du site en termes d’espace occupé sur le disque dur du serveur
- limiter le nombre et la taille des ressources à télécharger pour l’affichage du site
- limiter sa complexité, pour le rendre plus robuste et ainsi éviter du travail de maintenance inutile.
État des lieux sur la situation actuelle
La plupart (environ 67 %) des sites sont créés sur des CMS (des systèmes de gestion de contenu, tels que WordPress, Joomla, etc.) qui ont généralement les problèmes suivants :
- Ils sont très gros (donc occupent de la place sur le serveur),
- Ils sont d’une grande complexité (donc nécessitent beaucoup de calculs – et donc de l’électricité) car ils visent des personnes qui souhaitent faire leur site eux-mêmes malgré des connaissances techniques limitées (ce qu’en réalité ils ne font pas parce que ça reste complexe tout de même)
- Ils font appel à de nombreux modules supplémentaires, chacun nécessitant des fichiers de script ou de styles qui leur sont propres, multipliant les requêtes entre le client et le serveur et augmentant la complexité du site.
- En général, une solution de sauvegardes régulières est mise en place sur le serveur à cause du manque de fiabilité de CMS comme WordPress. Ces sauvegardent, elles aussi, consomment de l’espace serveur et des ressources de calculs – donc des matières premières pour construire ces serveurs et de l’électricité pour les alimenter.
Il est possible de faire des CMS robustes et légers (par exemple ProcessWire). Alors pourquoi cette pratique n’est-elle pas généralisée ?
Eh bien, il y a plusieurs raisons à cela :
-
Créer un site est complexe. Donner cette possibilité à des utilisateurs sans connaissances techniques est extrêmement complexe. Ainsi, si l’objectif du CMS est de permettre à tout un chacun de créer son site soi-même sans rien y connaître en programmation, cela implique une extrême complexité et le travail de nombreux développeurs pendant plusieurs années.
En revanche, si la création du site est confiée à un développeur, le CMS peut être beaucoup plus simple (et plus souple), car il fournit au développeur des outils beaucoup plus fondamentaux, et donc plus simples.
WordPress, Joomla, Wix et d’autres ont choisi cette première option, avec le succès que l’on sait (même si, il faut être honnête, le résultat obtenu par un créateur n’ayant aucune connaissance technique est très limité).
D’autres CMS, tel que ProcessWire, ont choisi la deuxième option : ils s’adressent à des développeurs pour la création du site. - Le syndrôme de Panurge frappe aussi bien les développeurs que les utilisateurs : tout le monde utilise WordPress, alors je l’utilise aussi. Ce qui fait le bonheur des pirates.
- L’environnement est (pour l’instant du moins), le cadet des soucis du milieu du développement web. Tout simplement.
Comment vérifier l’impact écologique d’un site web ?
Allez sur le site ecoindex.fr, entrez l’adresse du site (ou de la page) que vous souhaitez tester et lancer l’audit.
Il existe des organismes de certifications permettant d’avoir le label qui va bien. Personnellement, je ne l’ai pas, car cette certification est très chère.
Mon engagement éco-conception
Pour les sites que je crée, je garantis une bonne note sur le testeur d’éco-index (A, ou éventuellement B si le site comporte beaucoup de photos)*.
* Attention : tous les sites que j’ai créés jusqu’à présent n’ont pas forcément cette note. C’est un engagement que j’ai décidé de prendre après avoir créé mes premiers sites.
Site éco-conçu : une autre conséquence positive
En plus de l’aspect purement environnemental, un site web éco-conçu est un site qui se charge vite. Et le temps de chargement est un facteur très important dans le bon référencement par les moteurs de recherche.
Comment mes sites sont-ils éco-conçus ?
Tout d’abord, je tiens à préciser que je ne suis pas le seul à avoir ce souci dans le milieu du développement web – nous sommes minoritaires, mais nous existons ! 😊
- Je crée réellement un site sur mesure pour mes clients. C’est-à-dire que celui-ci va répondre à ses besoins, sans éléments superflus.
- Je n’utilise plus WordPress
sauf sur demande expresse du client. Tous mes sites sont réalisés sur le CMS open source ProcessWire. - Lorsque j’utilisais WordPress, je développais les fonctionnalités demandées par le client en utilisant le moins possible de plugins externes. Cela permet, une fois encore, de cibler le besoin spécifique sans superflu.
- Enfin, si le client ne souhaite pas du tout s’occuper de son site et me délègue cette tâche, alors je n’utilise pas de CMS. Cela me permet de créer un site avec un nombre très restreint de fichiers (quelques dizaines – contre quelques milliers, voire dizaine de milliers pour un CMS). Et là, vous avez un site ultraléger (et non piratable – mais ce n’est pas notre sujet). Cette solution convient à certains clients et pas à d’autres, à vous de voir selon vos besoins…
Quelques mots sur ProcessWire, un CMS moderne et performant
Après des mois de recherche, j’ai trouvé un CMS bien mieux pensé que WordPress : ProcessWire. Il est bien mieux pensé dans le sens où le développeur est beaucoup plus maître de la manière dont le site produit la page demandée. Ce qui permet d’être beaucoup plus efficace. Par exemple, une page bien conçue, avec ce CMS, ne va faire une requête que d’un seul fichier de style (contre souvent plus d’une dizaine sur WordPress). Idem pour les fichiers de script. Le fait d’être plus maître du processus permet d’y apporter des optimisations qui ne sont pas possibles avec WordPress. La contrepartie est qu’une personne sans connaissance technique ne peut pas créer de site avec cet outil (par contre, la gestion du site – publier/modifier du contenu – reste très simple pour l’utilisateur final).
Durabilité d’un site
Il est considéré comme normal, dans le milieu du web, qu’un site WordPress ait une durée de vie comprise entre 3 et 5 ans si des mises à jour très fréquentes sont effectuées. Personnellement, je trouve ce constat atterrant.
Par conception, certains CMS (dont WordPress) nécessitent des mises à jour très (trop) fréquentes. Ces mises à jour comblent des failles de sécurité ou apportent de nouvelles fonctionnalités, ou parfois même, ne sont qu’un prétexte pour montrer une certaine activité de la part des développeurs.
Avec le temps :
- il y a une chance (très faible, mais réelle) qu’un bug apparaisse dans votre site à cause d’une mise à jour défectueuse
- la taille de votre site augmente
- la taille de la base de données augmente
Votre site finit par devenir obèse et lent, voire bugué.
Et là, il faut faire une « refonte », c’est-à-dire faire un nouveau site qui remplacera l’ancien.
Faire évoluer son site plutôt que le refaire
Il y a des raisons légitimes de vouloir faire évoluer son site. On peut vouloir changer son apparence, partiellement ou complètement, et/ou y ajouter de nouvelles fonctionnalités.
Si le site a été conçu intelligemment, cette évolution doit pouvoir se faire relativement simplement, sans tout reprendre.
Mon engagement durabilité
Pour les sites que je crée, sans CMS ou avec le CMS ProcessWire, je garantis que celui-ci est complètement évolutif et ne nécessite quasiment aucune mises à jour*.
* Les mises à jour ne sont nécessaires que pour suivre l’évolution des langages de programmation. Cette évolution est lente et il peut se passer plusieurs années avant qu’une mise à jour soit nécessaires.
Pourquoi mes sites sont-ils durables ?
Le CMS ProcessWire dissocie complètement la structure du site et son contenu. Ainsi, si vous voulez en changement de design radical, il suffit de reprendre les fichiers de styles et/ou l’organisation des pages où sera affiché le contenu.
De plus, ce CMS n’a quasiment pas besoin de mise à jour. On peut laisser un site sans entretien ni mise à jour pendant des années, cela ne pose pas de problème, sauf, éventuellement, lors d’un changement majeur dans le langage de programmation (PHP), ce qui n’arrive pas souvent.
Étant simples – techniquement parlant –, ils sont faciles à maintenir et à faire évoluer. Pas besoin de tout reprendre en cas de problème.
Conclusion
Si la plus grande partie des sites web existants ont un mauvais score d’éco-index, c’est simplement par manque de prise de conscience des développeurs, mais aussi pour des raisons financières : un site éco-conçu est plus long à réaliser.
La plupart des agences web, comme elles ne cherchent que le profit, ne se préoccupent pas de cet aspect. Elles se contentent d’utiliser des outils tout faits, qui vont réduire au maximum le temps de développement. Quitte à vous fournir un site obèse qu’il faudra refaire dans quelques années.
Étant un artisan du web, je cisèle votre site au plus près de vos besoins, alliant simplicité et efficacité pour rendre votre site léger, robuste et durable.
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